École supérieure d’art d’excellence et de prestige, l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa fait de la restauration des œuvres d’art sa gageure.
“La restauration constitue le moment méthodologique de la reconnaissance de l’œuvre d’art dans sa consistance physique et sa double polarité esthétique et historique en vue de sa transmission au futur”, écrit Cesare Brandi dans sa Teoria del restauro. Dans un travail conduit par son département de sculpture, l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa crée à intervalles réguliers, un environnement idéal autour des œuvres d’art de son musée en plein air afin qu’elles retrouvent leur éclat.
Ce travail de longue haleine préconisé par le Professeur Henri Kalama Akulez, Directeur général de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa, clinique universitaire des oeuvres d’art promeut le savoir-faire des sculpteurs en conciliant l’artistique à l’esthétique. C’est surtout un précieux travail de ramener le passé au présent et de préserver le patrimoine culturel matériel congolais.
Un travail d’orfèvre qui met sur un piédestal l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa qui continue de s’illustrer comme la meilleure institution universitaire d’art en Afrique centrale.
Notons que l’ABA-Kin possède un département de conservation et restauration qui forme des conservateurs et restaurateurs soucieux de rénover les anciennes œuvres d’art.